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4 novembre 2020

Les 300 km se suivent mais ne se ressemblent pas !

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Philippe Fournier nous racontait il y a peu, lors d’un café cyclo, sa découverte et sa passion pour la bicyclette. Depuis il roule, roule, et roule encore et toujours ! Cet été, il a parcouru 300km en solo, histoire d’aller déjeuner chez des copains près de Mortagne-au-Perche. Mieux que la voiture ou le train, la bicyclette ! JAMAIS DEUX SANS TROIS.
J’ai déjà deux 300 km à mon actif, mon premier avec Philippe Mariani, qui m’a fait découvrir la longue distance en allant à Mortagne au Perche. Et le deuxième, quand je fis mon BRM300 de Bois d’Arcy. Mais, Il y a une idée qui me trottait dans la tête depuis quelque temps. Je me suis dit que c’était dommage de ne pas aller saluer des amis à Aunay Les Bois, petit village de l’Orne à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Mortagne.Je décidai donc de faire un aller-retour de 300 km pour leur rendre visite.
Je traçai alors mon parcours. L’aller au plus rapide pour déjeuner avec mes amis, et le retour en passant par des routes inconnues, plus au nord. Je décidais de faire cet aller-retour par temps gris au mois d’août, cette année. A 5h du matin, un dimanche, je réalisais la partie de nuit sur des routes connues. J’ai trouvé la pluie à partir de Châteauneuf en Thymerais avec le vent de face. Une pensée à mon premier 300, je me suis arrêté pour une pause, au même café, à Neuilly sur Eure. A 11h, j’arrivais à Mortagne.
Le temps de faire une photo et me voilà reparti pour Aunay Les Bois. Pendant le repas, il tomba une averse orageuse qui durait, je me demandais quand j’allais pouvoir repartir ! A 14h, je repartais en direction de Bazoches sur Hoëne, où le soleil fit une apparition. A Chennebrun, j’admirais une fresque sur laquelle était inscrit « L’attente du Maréchal », en mémoire à Denis-Pierre Genty, maréchal-ferrant et poète. Arrivé à Senonches, je cherchais le cimetière pour me ravitailler en eau, quand j’aperçu une personne à son balcon. Je me suis arrêté pour lui demander de l’eau. Nous avons discuté, le temps que je refasse ma boisson « vitaminée », jusqu’à ce qu’il me prévienne qu’un orage s’annonçait. Je me retournai et effectivement, il y avait un gros nuage noir et l’horizon était bien sombre. Je le remerciai et reparti aussitôt, afin de ne pas rouler sous l’orage. Malgré tout, je suis arrivé à Dreux sous la pluie, je me suis arrêté à Mézière en Drouais pour manger un casse-croûte. En repartant, je crevai à la roue arrière ! La pluie cessa et j’ai pu rentrer sans encombre à Élancourt à 22h. Ce fut une bonne journée et une belle balade

Texte et Photos de Philippe FOURNIER

 

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