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24 juin 2021

Croissy sur Seine, hôte du TAT78

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Dimanche 20 juin 2021 : c’est depuis Croissy sur Seine que le TAT78 s’est élancé

 Ce dimanche matin 20 juin 2021 au rendez-vous donné à 7 h 45 par Christiane et Alain Thibault du club de CROISSY-SUR-SEINE (78290) 25, rue de la Procession, nous étions 17 inscrites sur DOODLE, mais deux manquaient à l’appel : le tandem Jean-François FOGELGESANG et Colette DENTELLE, victime d’une chute il y a quelques jours. Toutes les filles ne partaient pas de Croissy, nous devions les retrouver sur le parcours. Au départ de Croissy, le groupe était constitué de :

  • Sandrine Coutard, Josiane Demeure, Magali Fouque, Pascale Ioos, Anne Wiechers, le tandem Dominique Boucheron avec son pilote Patrick, Séverine Tapié, et nos hôtes Christiane et Alain Thibault pour la représentation locale,
  • Nadine LÉTOILE et son mari, Isabelle PÉNIGUEL et son mari pour Bois d’Arcy,
  • Madly PODEVIN accompagnée en voiture par son fidèle serviteur Jean-Louis Bouillé pour Versailles. Christiane et Alain nous ont accueillis avec le café et les croissants. Quelle gentille attention et quel accueil chaleureux ! Bravo ! Et ce n’était pas tout. Une autre surprise nous attendait : Alain et son pilote Laurent mettaient en place les caméras sur une moto pour nous filmer durant le parcours. Le matériel était des plus professionnels et digne des reporters de l’Équipe et du Tour de France réunis. Après les présentations et la photo du groupe, nous partons à 8 h direction Saint-Germain-en-Laye où la côte du Pecq nous attend. Les filles roulent bon train ! Durant la montée, nous sommes encouragées par nos deux caméramans qui nous filment une à une. Nous devons faire attention car sur la piste cyclable il y a beaucoup de débris de verres blancs répandus un peu partout. Les automobilistes râlent quand les cyclos roulent sur la route, on voit bien que ce ne sont pas eux qui doivent réparer nos crevaisons en pleine ascension ! Heureusement, rien à signaler de tel dans le groupe. Puis une autre côte nous attend, pour accéder à la Forêt de Marly-Le Roi, celle de l’Etang-La-Ville classée en catégorie 4, qui s’étend sur près de 2 kms avec une pente moyenne de 4,8 % et un dénivelé positif de 163 m. Le nom de L’Etang-la-Ville vient d’une grande pièce d’eau située autrefois au centre du village. Cet étang aurait été asséché au XVIIème siècle et remplacé par un pré, le « pré de l’Etang ». Du nom de « l’Etang », on passe à celui de « l’Etang sous Marly » puis de « L’Etang-la-Ville ». Les habitants sont les « stagnovillois ». Après la montée, nous prenons la route plantée de la Forêt de Marly, c’est plus plat, frais et reposant. Nous nous dirigeons maintenant vers Les Alluets-le-Roi (encore un nom curieux !) : Le nom « Alluets » dérive du mot « alleux » (du latin allodia) qui désignait, en ancien français, des terres exclues du système féodal. … Pendant la Révolution française, le village fut rebaptisé Alluets-la-Montagne. Les gentilés sont les Allainvillois. Aux ALLUETS, nous sommes attendues par les autres TATouistes :
  • Chantal Jumel qui gère le groupetto, et Isabelle Gandeboeuf venues de Maurepas,
  • Anne-Laure Séguier-Moreau du CT Mauldre,
  • Anne-Marie Badoux et son pilote Alain Badoux. Le groupe ainsi complété affiche 20 participantes représentant le TOUTES A VELO, version Yvelines. Avant de redémarrer, Madly suggère d’entonner la première strophe de notre chanson TAT créée par Magali. Nous avons besoin d’une bonne répétition car nous avons un peu oublié les paroles mais pour un début voici ce que nous avons chanté : A Toulouse à vélo ; On y va c’est rigolo ; A vélo dans Toulouse ; On y va à quarante douze. Il nous faudra bien réviser avant le départ prévu le 4 septembre ! Puis nous empruntons la longue côte de Jumeauville. Il y a bien eu une légende laissant supposer qu’il y eut jadis deux châteaux, avec deux lieux de culte, ce qui serait à l’origine du nom Jumeauville. Entouré par les communes de Arnouville-lès-MantesHargeville et Saint-Martin-des-Champs, Jumeauville est situé à 9 km au sud-est de Mantes-la-Jolie la plus grande ville à proximité. En haut de la côte nous nous arrêtons pour la photo de groupe au complet. De gauche à droite : Anne-Laure, Sandrine, Chantal, Alain, Nadine, Dominique, Christiane, Anne-Marie, Isabelle, Madly, Josyane, Isabelle, Pascale, Patrick, Anne, Magalie, Séverine. Notre route de retour, direction THOIRY, où nous faisons une pause boisson/ravito au cimetière des VIGNETTES (pourquoi ce nom ?) Je n’ai hélas, pas l’explication. Nous continuons notre route dans la vallée de la Mauldre où se trouve le village de MONTAINVILLE, qui semble flotter sur une mer de blé ou de maïs. C’est ici qu’André Raimbourg, plus connu sous le nom de BOURVIL (1917-1970) venait se reposer des trépidations parisiennes (il aimait le vélo, écoutez son sketch : oh ! mon vélo !). C’est ici qu’il est inhumé sous une dalle moderne très sobre. Son épouse Jeanne l’y a rejoint en 1985 : elle décéda d’un accident de voiture alors qu’elle se rendait de Paris à Montainville sur la tombe de son époux. Comme convenu, les filles du CT Mauldre, Anne-Laure Séguier-Moreau, Anne-Marie Badoux et son pilote Alain, ainsi que Chantal et Isabelle de MAUREPAS nous quittent à THIVERVAL-GRIGON. Nous les remercions et leur souhaitons un bon retour à la maison. Nous poursuivons notre route avec les côtes de CHAVENAY, de VILLEPREUX, et de RENNEMOULIN. Ouf, enfin une bonne descente, celle de MARLY-LE-ROI pour le retour vers CROISSY. Avec ces nombreux arrêts, nous avons perdu beaucoup de temps et Les filles, affamées sans doute, roulent de plus en plus vite ; Madly ne peut pas les rattraper et celles-ci disparaissent de son champ de vision quand elle arrive au rond- point de la D307 et de la D161. Il n’y a plus personne et une grande hésitation s’empare d’elle pour savoir quelle route emprunter ? Les 2 panneaux directionnels indiquent NOISY-LE-ROI : l’un par la D307, l’autre par la D161. Elle téléphone à Christiane qui vient la rechercher, le groupe qui l’accompagnait les attendait un peu plus loin. Nous avons encore perdu du temps ; il est préférable de rouler ensemble quand nous sommes en groupe, même si le niveau des unes et des autres n’est pas le même, on a toutes à y gagner car ce n’est qu’à 13 h 30 au lieu de 12 h 30/ 13 h que nous arrivons à Croissy. Si nous étions restées groupées on aurait gagné une bonne demi-heure. Le pique-nique digne d’un festin de roi, préparé par nos hôtes Christiane et Alain, nous attendait.

    Je les remercie vivement pour tout ce travail, leur serviabilité et leur gentillesse. Je remercie également Nadine LETOILE, Magali FOUQUE, et Sandrine qui m’ont soutenue quand j’étais en difficulté, et bien sûr Christiane et son époux Alain. Le niveau de ce groupe est élevé, mais ne roule pas de façon régulière, il se tire la bourre, s’épuise et ensuite s’arrête et ainsi l’on perd plus de temps que si l’on roulait régulièrement. Ne perdons pas de vue que nous avons des étapes de 130 kms par jour à faire sur 7 jours et sans rouler comme un escargot, inutile de se cramer au départ ! C’est 760 km en 7 jours ! Il va falloir que je me trouve un groupe d’un niveau intermédiaire (20 kms/ heure).

Madly

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