Les 3 Merveilles / 2ème édition / une parfaite réussite
Après les 3 petits cochons, les 3 Grâces et les 3 mousquetaires, voici « les 3 Merveilles », nouvelle randonnée cyclo originale et variée à laquelle nous souhaitons un bel avenir. Bien relayée sur les réseaux sociaux, nous pouvions en suivre les arrivées et les commentaires. Même si l’arrivée en proche banlieue était un peu compliquée pour certains, les commentaires étaient très positifs.
Du Mont Saint Michel à la Tour Eiffel, en posant devant le Château de Versailles : les 3 merveilles ont trouvé leur place dans le calendrier.
3 formules pour partir à la découverte des 3 merveilles : c’est ce que proposait en cette mi-septembre (18 au 20/09), Xavier PESNEL et son équipe d’organisation caennaise du club UltraCycling Aventure :
- L’Ultra : périple de 338 km, 2.220 m de D+, en une seule étape, sans assistance,
- La Cyclo : pour rouler sur la Véloscénie en 3 jours maximum ; au programme : 447 km, 2.630 m de D+,
- La Gravel / VTT : 3 jours max là-aussi, mais cette fois sur le GR22, sur une distance de 547 km avec 6.210 m de D+.
Les participants de l’Ultra ont été accueillis dans le Mont Saint Michel, le samedi 19 septembre à 3h du matin ; bon nombre d’entre eux étaient sur site dès le vendredi pour admirer ce grandissime spectacle des grandes marées.
Mais, dans la nuit du départ, ce sont des trombes d’eau qui s’abattent sur les 70 courageux qui s’élancent à 4h du matin ; là encore, un bien beau cliché restitué avec les éclairages des vélos sur la digue. A noter que pour respecter les gestes barrières et les phénomènes de distanciation, aucun échange de document n’a été opéré entre les participants et les organisateurs ; une simple lecture de QR Code reçu sur le téléphone mobile lors de la validation de l’inscription permettait d’enregistrer les départs.
3 heures sous la pluie, avec en prime un vent contraire qui se lève dès 5h du matin, et qui accompagnera les cyclos jusqu’à l’arrivée ; il faudra attendre les alentours de Bagnoles de l’Orne pour apprécier les premiers rayons de soleil.
Km 180, soit à la mi-parcours, un ravitaillement mis en place par l’organisation apporte du réconfort à l’ensemble des participants ; à plus de 30 km/h de moyenne, le 1er groupe d’une petite dizaine d’unités y fait une halte à 10h.
En terme de « niveau de services », le club organisateur assure le transport d’un sac par participant entre le point de départ et le site d’arrivée.
Dès 16h, un binôme se présente sous la dame de fer qu’ils ont rejoint, avant les organisateurs, à plus de 31 km/h de moyenne ; le poste de contrôle restera ouvert aux arrivants jusqu’à 23h30.
Pour ma part, j’ai rejoint sur le parcours des cyclos mayennais que j’avais rencontrés sur le PBP 2019 ; je les ai retrouvés attablés à la boulangerie de Chérisy, alors qu’ils venaient de laisser filer les 10 premiers. Je les ai accompagnés jusqu’au pied de la statue du roi Soleil, et ai pu mesurer qu’ils avaient une sacrée condition physique … Ils ont poursuivi leur périple en direction de Paris via le Pont de Sèvres sous des averses musclées ; en sens opposé, pour revenir sur Maurepas, j’ai pu bénéficier du même traitement de faveur !
Relier la Tour Eiffel dans le cadre de l’Ultra était bien évidemment l’objectif des 2 compères de Lassay les Châteaux ; mais leur aventure ne pouvait pas s’arrêter ainsi. Nous étions à la veille de l’arrivée du Tour de France, et comment ne pas saisir l’opportunité d’aller rouler sur les Champs Elysées prêts à accueillir les pros le lendemain ? Le rêve a bien évidemment été transformé en réalité. A 21h, le TGV en direction de LAVAL les attendait sur le quai à Montparnasse. Et pour rentrer à la maison ? eh bien 50 km supplémentaires à vélo en pleine nuit. Et pour récupérer la voiture au Mont Saint Michel ? Eh bien … 100 km de plus à vélo le lendemain. Confirmation que la condition physique est bien au rendez-vous.
En fin d’après-midi du dimanche, les participants de la Véloscénie et du GR22 sont arrivés à la Tour Eiffel, fiers d’en avoir terminé, et heureux d’avoir circuler pendant 3 jours sans côtoyer d’automobilistes.
Ce tout nouveau club (créé en 2018), qui compte 21 licenciés dont 3 féminines, pour une moyenne d’âge de 35 ans (qu’ils sont jeunes !!!) tient là une bien belle organisation. Les dates de 2021 sont déjà connues : du 10 au 12 septembre, et le sens de circulation sera inversé ; le départ sera donné de nuit à Paris, pour rejoindre le site grandiose du Mont Saint Michel. Ne serait-ce pas une belle opportunité pour glisser quelques maillots du CTM dans les pelotons ?
Texte, photos, vidéo : Jean-Pierre CHARDON