Traditionnel rallye à St-Rémy-lès-Chevreuse où des Cétémistes se sont rendus et ont ainsi fait un don à l’association « Vaincre la mucoviscidose ».    http://virades-chevreuse.fr/
Nous étions 4 à nous être donné rendez-vous ce dimanche 3 septembre au matin pour « les virades de l’espoir à Saint-Rémy. Départ  6h45 sur le vélo, pour faire le 105km, soyons fous ! C’était pour la bonne cause.
Un froid d’hiver nous saisit d’entrée, nous étions couverts certes, mais pas suffisamment, et nous nous sommes fait surprendre par le 0 degré pendant notre trajet jusqu’à Saint-Rémy. Arrivés à 7h38, le stand « café » n’était pas encore monté, nous avons rempli les formulaires d’inscription comme nous le pouvions, (pas de garanties sur la lisibilité de nos noms, nos doigts ne répondant plus….). Nous attendions avec impatience le jour complet et surtout un peu de soleil, même infime soit-il. Que n’aurions-nous donné pour le sentir sur nos corps !
Beaucoup de cyclos commençaient à arriver, surtout des VTT, bien sûr tout le monde gelé.
Allez c’est parti !
Au début, Je n’osais pas trop parler, j’avais l’impression  que le froid allait s’engouffrer dans mon corps, et je préférais garder mes calories au chaud.
Notre ami Philippe, lui, avait bien du mal à se faire comprendre, je me suis aperçue qu’il « baragouinait », je devais retranscrire la phrase complète dans ma tête et pour une blonde c’était pas évident J. Je crois, que c’est la première fois que j’attendais une bosse avec impatience. Enfin, les degrés sont peu à peu remontés, 4 c’était déjà pas si mal, on finissait par se dire qu’on avait chaud…
1^er contrôle, du monde à l’arrêt, de la nourriture à volonté, nous avions déjà brûlé tant de calories ! Et nous sommes repartis pour ne plus nous arrêter, à part une crevaison en plaine, et, heureuse surprise, des personnes cyclos ou non se sont arrêtées en nous proposant leur aide. Petit à petit la température s’est mise  à grimper jusqu’à 14° sur les coups de midi et nous étions sur le retour. Au final, nous étions bien contents de rentrer.
Texte de Catherine