Jean Robin prend le temps de nous prévenir : l’été est fini, la nuit tombe vite, le matin a du mal à arriver !
Alors n’hésitons pas à nous éclairer ! « GARE au LOUPS »  Ils ne sont pas que dans les Pyrénées…

Les frimas nous ont rejoints au petit matin et la luminosité flemmarde au fin fond du ciel.
Elle est toute en pâleur et préfère sans doute « les chauds pays ».
Comme elle, nous avons bien de la difficulté à nous extirper de nos couches si douillettes pour retrouver les amis de bon matin.
Il va même bientôt faire très sombre à l’heure où nous «décollerons » vers nos circuits, si bucoliques soient-ils.
En voiture il nous arrive déjà de tempêter, par temps brumeux ou à la nuit tombante, parce que nos phares les plus puissants n’éclairent pas encore suffisamment les quelques mètres devant nous.
L’autre jour une ombre a traversé la rue. Sans prévenir juste devant moi, je ne l’avais pas vue …
Lorsque j’ai pilé j’étais prêt à lui adresser quelques mots doux. Je ne les ai que susurrés tellement « elle » était bien jolie la demoiselle élégante dans son vêtement sombre… et Il me vint alors une réflexion en rapport avec nos comportements cyclistes.

Je n’avais rien vu mais mon fantôme était-elle « suffisamment » visible ?
La nuit tous les chats sont gris n’est ce pas ! Pas pour le loup qui n’en a que faire, lui, de la nuit… Il court.
Vous l’avez compris, ici, les loups sont tous les véhicules venant de l’arrière, par le travers, ou à notre rencontre.
Sur nos vélos ne devenons pas des proies.

Nous sommes fragiles et ce n’est sûrement pas notre seul casque qui nous protègera du choc contre une automobile ou même une moto, lancées à vive allure qui ne nous aura vu qu’au tout dernier moment.
Que dire des angles morts des camions qui ne leur permettent déjà pas de bien nous voir !

Il nous faut encore plus attirer l’attention des conducteurs. Optons pour des vêtements aux coloris lumineux
Méfions-nous de la mauvaise vision de certains automobilistes et de ceux qui ne partagent pas les voies routières.
Soyons vu du plus loin possible pour donner au conducteur le temps de nous apercevoir, de réagir, puis que sa mécanique lui obéisse.

Sans éclairages puissants nous serons trop facilement heurtés.
Notre seule armure: vêtement lumineux (la chasuble) et feux de signalisation

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