Du 10 au 13 juin 2018, Claude Chaussivert, Philippe Fournier et Alain Lesauvage sont partis à Montbéliard, en autonomie, c’est-à-dire sans assistance pour porter leur sac à dos et caisse à outils.
Alain Lesauvage était l’organisateur et Claude Chaussivert s’est chargé de ce compte-rendu.
Il ne nous dit pas s’ils ont eu le temps de goûter le fameux vin jaune et les bons fromages.Beaucoup de kilomètres et de dénivelé en seulement trois jours !

Etape 1 – 10 juin
Le rdv est fixé à Pontault- Combault devant la gare. Lever vers 5h30, départ d’Elancourt 6h45 pour être au rdv à 8h. Génial de prendre A86 et A4 le dimanche sans personne.
Tout le monde est là, prêt à en découdre avec la route mais aussi un brouillard bien présent.
Alain rencontre des difficultés pour faire pointer les cartes de route. La gare est fermée et les commerces ouverts semblent être d’un autre temps. Heureusement la petite supérette est accueillante.

C’est parti à travers ces villes de banlieue où les routes sont dégradées.
A Roissy en Brie, on s’arrête pour faire la photo du départ que nous avions oubliée. On repart en direction d’ Ozoir la Ferrière.
Après, c’est cheminement à travers le département de Seine et Marne et surtout la Brie où nous ne voyons que champs à perte de vue. Rien à signaler.
Premier arrêt à Tounan en Brie pour pointage, ensuite un petit arrêt à Donnemarie-Dontilly qui est un coin verdoyant à l’air bien sympa.
Arrêt à Bray sur Seine après traversée de la Seine, pour tamponner les cartes de route dans une boulangerie où nous en profitons pour déjeuner devant celle-ci, sur tables et chaises, face à la halle au marché. Jusque-là, il n’y a pas eu de véritables difficultés. Nous passons de la Seine et Marne dans l’Aube.
A partir de Marcilly le Hayer la route s’élève un peu pour trouver quelques bosses vers Villecerf. Entre Estissac et Buchères, lieu d’arrivée ; après être passés 4 fois au-dessus de l’autouroute A5, le dénivelé apparaît en fin d’étape. On a été obligés de se dérouter du parcours de la flèche pour trouver un hôtel. C’est bien là la difficulté pour nos gentils organisateurs « Comment faire pour trouver un hôtel ? »
Après 8 heures de route 7 heures de pédalage, 159 km et 930 m de dénivelé nous voilà à Buchères.
Etape 2 – 11 juin
Alors que nous avons passé une bonne nuit, pris notre petit-déjeuner, nous sommes en avance pour notre départ. A ce moment, la pluie commence à tomber, nous couvrons nos sacoches et sac à dos avec les protections jaunes pour être bien visibles. D’un seul coup, l’orage s’installe sur Buchères avec éclairs, tonnerre et rafales de vent. Nous sommes obligés de nous replier à l’abri dans la salle de restaurant.
Après une attente d’au moins 45 minutes, nous prenons notre départ en étant très prudents sur les routes détrempées. Cela commence mal pour cette étape longue et difficile. Mais assez vite, la situation s’améliore. Nous retrouvons le parcours de la Flèche vers Crésantignes et filons vers Chaource où nous prenons le temps de faire quelques photos et visitons un peu le marché.
A partir de Chaource, la route s’élève et les premières bosses s’enchaînent jusqu’à notre lieu de contrôle situé à Les Riceys. Entre les Riceys et Chatillon sur Seine, la route est moins pentue mais il faut faire les kilomètres. Nous atteignons Châtillon (BCN) et décidons de trouver de quoi nous restaurer. C’est l’heure ! Déjà 4h30 de vélo. Après moult péripéties nous trouvons un restaurant sympa qui nous prépare un repas.
Dès que nous sortons de Châtillon, la route s’élève et pendant environ 3 h nous enchaînons montées et bosses. Avec des vélos chargés cela se sent. Nous sommes en Côte d’Or. Après être passés à Auberive, à partir de Pierrefontaines la route va s’adoucir et nous entreprenons la chasse à l’eau, il se met à faire chaud. Il y a un peu de trafic sur cette route car c’est la direction de Gray. Nous continuons notre périple pour rejoindre Champlitte, lieu de pointage, et où nous attend Alain qui nous a devancés pour avertir l’hôtel de notre arrivée vers 19h15.
Enfin Champlitte, nous sommes en Haute-Saône, contents d’arriver après 179km et 1615 m de dénivelé. La nuit va être la bienvenue.
Jour 3 – 12 juin
Nous partons de la Haute-Saône pour rejoindre le Doubs. C’est encore une étape vallonnée qui nous attend. Tout se passe pour le mieux, les averses sont derrière nous ou bien nous ont précédé. Le parcours est bien vallonné et 2 grosses bosses du côté de Frétigney et Fondremant font mal aux jambes.
Nous nous arrêtons dans un routier au croisement de notre parcours et de la route de Vesoul du côté de Hyet. Nous prenons notre temps car l’étape est moins longue et c’est le 3^ème jour.
Après Rougement, nous sommes entrés dans le Doubs et la route se rappelle à nos bons souvenirs et notamment du côté de Nans et Uzelle où nous montons pendant 7,5 km pour nous élever de 180 m.
A l’entrée de l’Isle sur le Doubs, nous comprenons que l’on approche de Montbéliard, il y a un peu plus de circulation. A Etouvans, on récupère une route qui longe de Doubs jusqu’à Bart. Encore quelques kilomètres et nous retrouvons Alain qui était allé chercher les billets de train pour Strasbourg. On prend le temps d’aller boire un coup dans la rue piétonne avant de rejoindre notre hôtel Kyriad. La Flèche se termine par une étape de 133 km et 1300 m de dénivelé.
Une nouvelle expérience pour Philippe que cette Flèche en itinérant avec bagages sur le vélo. Au total 471 km et 3735m de dénivelé.
Un grand merci Alain pour la préparation de la Flèche.

Texte et photos: claude CHAUSSIVERT