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4 juillet 2020

Nous aimons tous la vie ! Protégeons-nous… Protégeons les autres… Protégez nous 

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A l’heure où nous reprenons nos sorties tant attendues, Jean nous rappelle quelques règles, que le plaisir de rouler à tendance à nous faire oublier, tout en commentant les résultats de rugby ou de foot (mince mais cela aussi c’est fini) Ce petit memo va réactiver notre mémoire.
Et j’ajouterais bien si … « sortez couvert ! »

Se déplacer à deux, trois ou quatre roues voir en mono, à patinette ou même à pied est un plaisir extrême… Oublier que la route se partage avec ceux qui, comme nous, aiment l’emprunter serait dangereux et irresponsable !
Pour les cyclistes, mais pas que, il existe le code de la route et quelques règles qui permettent de circuler, presque, en toute sécurité. Seuls crapauds, hérissons et sangliers échappent à celles-ci, sans toutefois en réchapper eux même très souvent.
En France roulez à droite, bien à droite, les Anglais ont maintenant quitté l’Europe ; en respectant toutefois la quarantaine de centimètres d’espace avec la bordure de route, si vous ne souhaitez pas brouter comme nos amis les bêtes. Si l’on double on se rabat ensuite, bien sûr à distance de celui que l’on vient de dépasser. Obligation nécessaire également en descente pour libérer la voie à d’éventuels cyclistes plus lourds ou plus rapides ou encore aux automobiles et aux deux roues motorisées, voire à quelques cervidés et canins compétiteurs.
Communiquez en avertissant du geste et de la voix les équipiers du peloton des nombreux pièges rencontrés sur la route. Nous sommes en effet bien placés pour savoir que, malheureusement, les routes et plus encore les pistes sont loin d’être suffisamment entretenues. On aurait même l’impression qu’une médaille est décernée aux plus délaissées. Nids de poule, gravillons, barrières ou coussins berlinois, comme chicanes, restent aussi les plus sûrs moyens d’aller à terre si nous oublions d’en signaler leur présence à nos suiveurs. Si l’on s’arrête on lève le bras, sous peine de s’empiler lamentablement les uns dans les autres, tels des acteurs de dessin animé.
Avertissez des changements de direction. Nous les signalerons suffisamment tôt après avoir vérifié de la possibilité de réaliser l’action, pour ne pas risquer de mettre un équipier à terre ou plus encore de se faire « catapulter » par un véhicule à quatre roues, qui pourrait entraîner, au mieux, je ne sais combien de journées offertes au sein d’un hôpital.
Se ranger sur une file à l’approche d’un véhicule lorsqu’on roule sur deux files, (Code de la route : deux files autorisées mais pas trois). Mais aussi à l’approche d’un sommet de côte ou la visibilité est réduite, comme en virage serré, en présence de ligne blanche ou d’entrée dans un village aux rues étroites.
Automobilistes n’oubliez pas de signaler votre présence aux cyclistes par un BREF coup de klaxon (Code de la route), surtout pas de longs « beugles », vous risqueriez d’effrayer ce troupeau qui pourrait alors exploser de frayeur. Chacun se rangera sur une file. Attention, tous les cyclistes se rangent en même temps. Personne ne traîne. La vigilance doit alors être extrême pour que chacun trouve un espace sans heurter son voisin. Le véhicule automobile doit lui même être très vigilant au risque de chute possible dans le peloton. D’autant plus que parfois le rabattement s’avère compliqué en raison de l’état de la chaussée… ou d’un obstacle imprévu sur la voie (comme en ville, où une portière peut s’ouvrir inopinément) !
S’arrêter hors de la route, sur le bas côté, loin de la voie pour ne pas gêner la circulation ni être heurté. La route n’est pas le salon de thé où l’on cause…
Partir ensemble, rentrer ensemble. Nous connaissons la maxime. Appliquons la sans réserve. Un équipier qui « traîne » c’est bien souvent un équipier fatigué. Faisons en sorte de ne pas l’abandonner. Ce pourrait devenir dramatique !
Que mes amis sur les photos, dont je fais partie sans avoir « bronché », me pardonnent, ils ne sont pas désignés. Ces photos servent seulement d’illustration à nos quelques manquements collectifs dangereux…

Texte Jean ROBIN           illustrations CTM

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