Les malheurs dus au coronavirus
Elégante, performante, c’est notre ambassadrice
elle incarne notre club dans le monde des cyclos
entre autres talents celui de narratrice
Elle nous fait partager sa vision du vélo.
A défaut de reprise, « covid » s’est invité
Changé nos habitudes, inspiré notre amie
Terrassé le virus, par des vers bien pensés
Comme des gestes barrières, et le mal est parti
Voici venir le temps où vibrant dans nos bouches,
Chaque goutte s’évapore comme d’un encensoir.
Le virus s’en va tourbillonnant, attaque et va s’échoir.
Il a choisi ses proies, jusqu’à temps qu’elles se couchent.
Chaque goutte s’évapore comme d’un encensoir.
L’incubation s’installe, on perd son odorat,
La fièvre, la toux, la fatigue, c’est au choix,
C’est lui le maître, il veut tous nous avoir.
Il faut nous confiner, le président l’a dit,
Le chiffre des décès est en augmentation.
Si on suit les consignes et que l’on agit,
On évitera l’hécatombe dans la population
Alors on se cloître dans son habitation,
On n’est pas malheureux malgré ce repli,
Par rapport à d’autres populations,
Ce qui est en jeu, c’est notre vie !
Tous les soirs, attentifs le décompte est donné,
De nos morts, ceux atteints et en réanimation,
De nos aînés dans les E.H.P.A.D.
Les chiffres sont en augmentation.
Tous les soignants sont sur les dents.
Enormément de mobilisation parmi les retraités,
Ils sont pourtant efficaces et prudents
Mais certains c’est leur vie qu’ils y ont laissée.
Tous, unanimement, les avons salués,
Leur courage, leurs compétences, leur dévouement.
Au 7 mai, la courbe en cloche va plus en s’étalant,
Demain, c’est le 11 mai, jour du « déconfinement ».
Restons vigilants ! Notre avenir en dépend
Petite approche poétique de Nicole Endrès, inspirée par Les Fleurs du mal de Beaudelaire