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5 octobre 2019

De selle en selle – La condition physique arrive !

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Belle idée que celle de relier deux châteaux par une randonnée cyclotouristique ! Chantal Jumel n’a pas pu résister et a troqué ses souliers contre ses chaussures de vélo ; ainsi elle a retrouvé des copines de TAT. Le parcours était difficile avec de belles bosses et 170 km à effectuer.Bravo Chantal pour avoir maintenu une telle moyenne !
Voilà qui augure un Paris Toulouse à l’automne prochain bien sportif !

La randonnée de Maisons- Laffitte ce samedi 28 septembre est exigeante avec ses 170 km et 1230 m de dénivelé.
Le temps est incertain bien que la météo annonce du vent, des nuages menaçants mais pas de pluie.
J’y vais, j’y vais pas ? Après notre récent séjour dans les Ardennes, j’ai le choix entre la sortie du dimanche avec fort risque de pluie ou la randonnée de Maisons- Laffitte.
Vendredi soir, je me décide pour Maisons Laffitte qui me semble être un défi à ne pas rater avec mes amies de TAT2020.
Je préviens trop tardivement Claudine qui fera une sortie avec son mari du côté de la Roche -Guyon et des crêtes qui la surplombent.Je me retrouve donc avec les rapides de TAT2020 Christiane, Anne et Céline, Véronique préférant partir seule et plus tôt.
Une fois Céline arrivée, et la photo souvenir dans la boite, nous nous élançons, accompagnées d’un groupe masculin. L’allure est rapidement élevée et nous filons comme des gazelles, bien protégées par la gente masculine.
Mais dans la côte de Vauréal à 10%, suivie de celle de Courdimanche à 7%, malgré ma volonté de suivre, je décroche, les hommes filant à vive allure. Les filles s’en rendent compte et ralentissent la cadence afin de me laisser réintégrer notre groupe féminin. A notre arrivée au premier ravito à Haravilliers, nous croiserons les hommes qui filent vers leur destin. Nous, nous prendrons le temps de parler avec Josiane, bénévole pour nous servir.                                                                            Puis il est temps de reprendre la route vers Chantilly. Anne, bénévole également, retourne vers Maisons- Laffitte pour honorer son poste. Nous ne sommes plus que trois dans le vent, puis un membre du même club que Céline fait un bout de chemin avec nous. Céline, qui connaît la navigation marine, m’indique mon emplacement derrière ou à côté d’elle pour m’abriter du vent. A Puiseux-le-Hautberger encore une bosse à 9%, ça tiraille mais je serre les dents. Le temps passe vite et nous voilà au deuxième ravito en forêt de Chantilly, dans un bel endroit tapissé d’une moquette en herbe synthétique très confortable. Le bon déjeuner avalé et les salutations aux amis rencontrés, nous reprenons notre route, sans le copain de Céline qui décide de monter dans leur camionnette d’assistance.
Nous posons devant le château de Chantilly et filons vers le prochain ravito.
Un Parisien nous rejoint et discute en chemin avec Christiane. Il ne nous quittera plus jusqu’à l’arrivée, tellement il se plaît avec nous. Il raconte ses expériences à vélo, surtout ses randonnées au long cours sur son Gravel, ses rencontres en chemin, les partages, un vrai cyclotouriste. Heureusement qu’il est avec nous car n’ayant pas de GPS, il hésite à chaque intersection, le fléchage jaune à terre n’étant pas toujours précis. Nous avons d’ailleurs remis quelques cyclos, dont un groupe, sur la bonne route.
Encore des bosses, l’une à 8% entre Viarmes et St-Martin-du-Tertre, avec un beau raidillon, puis une autre à 10% entre Presles et Nerville-la-Forêt. En ralentissant l’allure, je m’accroche à mes deux amies tellement unies dans cette épreuve.
Nous arrivons au troisième ravito où nous retrouvons Josiane et son mari, Pierre entourés de Magali, présidente de MLF, qui les accompagne, les bénévoles étant peu nombreux dans leur club qui ne compte que 45 adhérents. Une performance de réaliser trois ravitos sur un tel parcours. Bravo à eux.
Mon mal de dos s’amplifiant et notre compagnon de route ayant lui aussi quelques douleurs, Céline sort sa pharmacie et nous donne un antalgique. Nous terminerons le parcours solidaires, longeant ou enjambant l’Oise, puis la quitterons à Conflans-Ste-Honorine, capitale de la batellerie, pour atteindre l’hippodrome de Maisons-Laffitte, une quinzaine de kilomètres plus loin.
Nous sommes accueillies par Claudine et son mari, Anne à la distribution des sandwiches et rafraîchissements, Alain le mari de Christiane, arrivé avec les rapides de Croissy sur Seine et Pascale que je n’avais pas encore eu le plaisir de rencontrer et qui fera partie du voyage à Toulouse.

Bilan
Un immense plaisir d’avoir aussi bien roulé groupées, aussi vite et avec plaisir. Au départ, je ne l’aurais pas cru.
Malgré la traversée de villes, avec les stops et les feux rouges que nous respectons au grand étonnement de notre compagnon parisien, notre moyenne finale atteint quasiment 24km, ce qui pour moi est un record, vu le nombre de kilomètres parcourus et le dénivelé.
Afin de suivre la cadence, je n’ai pas pu m’arrêter prendre quelques photos des filles roulant, ni des beaux sites traversés. Tant pis, je retiendrai un bel entraînement, accompagnée de filles super. Merci Anne, Christiane et Céline.

Texte et photos de Chantal Jumel

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