Visitez le site www.ctmaurepas.fr

11 juillet 2019

La montée du Géant du Tourmalet

image_pdf

Dans les pays de moyenne et haute montagne, à la fin du printemps, on monte les bêtes à l’estive ou aux pâturages (l’expression change selon la région) ou tout simplement on les change de montagne durant l’été.
Dans les Pyrénées : www.site-internet-modifiable.com/transhumance/index.php?page=transhumance
Transhumance dans le Cantal : https://www.transhumance.info/category/etapes/
Mais dans les Pyrénées, la montée de brebis ne leur suffisait pas ; ils ont trouvé encore plus fort. Ils montent un Géant en haut du Tourmalet (2115m).Et quel géant ??

« Tourmalet : rendez-vous le 1er juin pour la Montée du Géant »

« Le départ de la Montée du Géant sera donné cette année à Bagnères-de-Bigorre, au Carré Py./ Photo archives V. T.
Publié le 21/05/2019 à 09:27 La Dépêche.
Le samedi 1er juin, après un repos hivernal bien mérité au parc du Carré Py (ancien centre Laurent-Fignon), le Géant du Tourmalet regagnera ses quartiers d’été, au col du Tourmalet (2.115 m). Comme il est de tradition, son ascension donnera lieu à une journée festive, au départ de Bagnères-de-Bigorre cette fois-ci. D’autant que, en cette année centenaire du maillot jaune du Tour de France, l’Office départemental des sports (ODS) compte bien mettre les petits plats dans les grands. »
« La Montée du Géant-souvenir Laurent-Fignon fait désormais partie des rendez-vous incontournables que les cyclistes bigourdans (de la Bigorre) et d’ailleurs, cochent chaque année sur leur agenda. Point de compétition, mais une sortie marquée du sceau de la convivialité, et d’une série d’hommages (à Laurent Fignon, Eugène Christophe, etc.), qui devra réunir un bon millier de cyclistes de tous niveaux dans les roues de la sculpture monumentale d’Octave Lapize, symbole du premier passage du Tour de France (le 21 juillet 1910) au col du Tourmalet.
Ils seront accompagnés de Bernard Thévenet, double vainqueur du Tour de France, qui a accepté de parrainer cette édition 2019, mais aussi de la basketteuse Céline Dumerc et du skieur Adrien Théaux.
C’est au guidon d’un vélo à assistance électrique que nos deux champions participeront, et ce pour la première fois, à l’événement. Dans le peloton, on retrouvera également les Roses du Québec ainsi que deux journalistes de l’émission «Faut pas rêver», qui consacrera un reportage de douze minutes à cet événement. Le moment fort de cette édition sera la venue de Bernard Thévenet qui a signé sa première victoire d’étape à La Mongie, sur l’étape Saint-Gaudens-La Mongie, le 14 juillet 1970. «On va retracer les derniers kilomètres de cette étape mémorable qui a véritablement lancé sa carrière cycliste», souligne Marc Brüning, directeur de l’ODS. Une fois arrivés à La Mongie, il restera aux participants les plus vaillants (et surtout les plus entraînés) quatre petits kilomètres supplémentaires pour rejoindre le col mythique où le Géant veillera, durant les cinq mois à venir, sur les nombreux amateurs de vélo qui s’attaqueront aux pentes raides du Tourmalet. Sans oublier, bien sûr, les coureurs du Tour avec cette arrivée d’étape le 20 juillet prochain.
Au programme
A 8 heures, accueil au Carré Py’Hôtel à Bagnères-de-Bigorre ; à 8 h 30, exposition du Géant du Tourmalet et mise en place du convoi exceptionnel ; à 9 heures, animation par la banda Los Muchachos de Pierrefitte-Nestalas ; à 9 h 30, départ du Géant du Tourmalet ; à 11 h 30, début de l’accueil au sommet du col ; dégustation du «gâteau du Géant du Tourmalet», décoré aux couleurs des partenaires (recette originale du Syndicat des boulangers des Hautes-Pyrénées) ; à 12 heures, mise en place du Géant du Tourmalet ; à 13 h 30, fin de l’accueil au sommet du col. »
Et vous allez me demander « mais où as-tu trouvé l’info, toi qui n’as jamais grimpé un col ?
Et de vous répondre : j’ai tout de même monté le col des Palomières (810m) et 33 fois les 17 tournants ….mdr comme disent les jeunes. C’est notre copain Jean-Jacques Sionnière qui m’a parlé de cet évènement, car cette année nous nous sommes retrouvés au milieu des Baronnies pour partager un petit café la veille de cette traditionnelle ascension ; je peux vous dire que toute ma petite famille a bien pensé à lui ce samedi 1er juin, car il faisait une très très forte chaleur dès 10H du matin. Il s’est arrêté à La Mongie, à 1800m. Bravo !
Voici encore quelques commentaires récoltés dans La Dépêche :
« Qu’il peut être long le chemin qui mène à La Mongie et plus encore au sommet du Tourmalet, surtout par un beau matin précurseur d’une belle journée chaude et ensoleillée !
«Les pourcentages sont identiques, il est toujours aussi dur» nous confie l’Edelweiss Jacques Trey à la redescente. Dans son beau maillot rose Giro d’Italie, l’Ossunois Robert Vignes ne compte plus le nombre d’ascensions du mythique col. La souffrance éprouvée est passée avec l’assiette réconfort servie au sommet. Tout juste si «le poids des ans», à peine évoqué, lui fait mettre une à deux dents de mieux au plus fort de la pente. Francis le Charentais a 40 ans de pratique de vélo. Son épouse Josette l’accompagne. Après les vidéos, tous deux voulaient voir cet évènement et le vivre en direct. Maintenant ils savent avant d’aller à la Semaine Fédérale de Cyclotourisme. Un esprit festif, convivial…

À Caderolles, les Bagnérais Franck et Amaya s’en vont bon train. La demoiselle a même le temps d’utiliser les moyens modernes de communication pour envoyer l’image de leur passage dans l’instant. La Montée du Géant, c’est une fête, rattachée à l’histoire. Combien étaient-ils au départ ? Pas loin de battre un record de participation en ce 1er juin 2019. Tous ceux qui y viennent cultivent un esprit festif, convivial et passionné pour le vélo, moyen jamais désuet d’évasion, d’efforts physiques consentis. Bien affûtée, la championne de basket-ball Céline Dumerc a rallié elle aussi le sommet. Au cœur de la montée, une pause pâte de fruits et pommes de pommier estampillées Lionel Dupont ramenées du marché de Bagnères furent appréciées pour reprendre des forces avant d’aborder les cinq derniers kilomètres. Tout sourire dans le remue-ménage d’un sommet bien embouteillé au moment de placer le Géant sur sa stèle estivale, elle louait à ce triptyque précité : «la beauté des paysages pyrénéens» pour résumer une belle carte postale enrochée, sur un fond de dégradé de couleur verte, piqueté de quelques névés. Une montée qui a éparpillé bon nombre de Roses canadiennes et pyrénéennes, confrontées à la rude réalité des profils montagnards. La saison cycliste pyrénéenne est bien lancée, la montée du Géant l‘a encore démontré. »
En conclusion :
Encore bravo à Jean-Jacques pour cette belle randonnée ! Il vous en dira plus sur son vélo, un dimanche matin.
Une bonne idée de week-end sportif pour les grimpeurs du club !
Il y a tout dans les Pyrénées : les ours, le Géant, le fromage et …

Propos recueillis par Danielle Cors

 


Aller à la barre d’outils