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20 juin 2019

Séjour CTM à Montjean sur Loire du 31 mai au 5 juin 2019

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Voilà partis nos Cétémistes, dans une région toute proche et pleine de surprises : les bords de Loire, de la Maine, Les Ponts de Cé, Bouchemaine, les châteaux, les villas romaines de Clisson ; tous les ingrédients étaient là pour profiter d’un joli paysage et pédaler de façon pas toujours facile mais sportive. Les 23 participants se sont retrouvés le dernier jour du mois de mai au camping «La Promenade» sis au bord de la Thau, affluent de la Loire.

Ce séjour vélo, dans le pays angevin s’est révélé agréable. Comme à l’accoutumée, nos «GO» avaient tout prévu. Jacques avait négocié des dîners copieux et savoureux dans un endroit confortable, chez des hôtes sympathiques et disponibles. Jean-Claude avait tracé des parcours variés le long de la Loire, à travers la campagne, où les villages construits en tuffeau (la pierre locale) sont égayés par des rosiers de toute beauté, les vignes renommées, telles que les coteaux du Layon ou de l’Aubence, Savennières, et le Muscadet plus à l’ouest.
Le lendemain de notre arrivée, le beau temps s’est invité au programme, ce qui n’est pas sans déplaire, après les jours précédents gris et pluvieux sur Maurepas et toute la France.
Sur le parcours vers Clisson et son château, nous avons pu jouir d’un cadre magnifique et avons bien profité de quelques arrêts. Le pique-nique, préparé par Elisabeth et Jean-Claude, a été apprécié, comme toujours. Bien installés à table sur nos tabourets pliants, nous avons fait honneur à la nourriture fraîche et de saison, la boisson et le café, avant de repartir reposés et repus.
Un petit groupe, ayant fait une erreur de parcours, a terminé par les bords de Loire avec 8km en plus (145km et +1300m) ; mais quand on aime on ne compte pas.
Dimanche 2 juin, fête du vélo, nous avons aperçu des cyclistes de tous niveaux sur les bords de Loire, et surtout des randonneurs avec leurs vélos bien chargés. Nous, nous sommes partis vers le sud-est en direction de Doué-la-Fontaine. Bien sûr, encore des côtes car nous étions en plein dans la région des coteaux du Layon et des villages troglodytes 132km et +1100m. Il fait très chaud, entre 28 et 31°. Heureusement, nos GO ont trouvé un joli coin à l’ombre pour pique-niquer. Encore une belle journée de cyclotourisme.
La météo des deux jours suivants a été très incertaine avec des averses, un ciel chargé et quelques coups de tonnerre.
On y va, on n’y va pas, le temps passe et certains se décident. Pour les uns, petit tour à vélo jusqu’à l’île de Béhuard, ou parcours jusqu’à Angers, pour d’autres, tourisme dans la région, dans les villages de Béhuard, la Savennière, le château de Serrant ou concours de pétanque.
Région oblige, grâce à la famille Fleury, nous avons découvert ou redécouvert le jeu régional, la boule de fort lors d’un championnat, puis visité une cave. Bien sûr, la dégustation était aussi au programme. Mais je laisse la parole à la famille Fleury.
Texte de Chantal JUMEL
Photos CTM

Merci aux joyeux organisateurs : Jean-Claude Vicaud et Jacques LayAu fait, Jean-Claude, à partir de 22 séjours organisés, tu gagnes ton poids en vélo tout carbone !! En Anjou, lorsque la météo n’est pas favorable, il est toujours possible de passer des journées agréables !
Après deux belles journées ensoleillées, où l’équipe de cyclos du CTM a roulé sur les routes angevines, la météo devenant instable le troisième jour, nous prenons la direction de ROCHEFORT SUR LOIRE, afin d’y découvrir une activité angevine :

LA BOULE DE FORTIssue des générations anciennes, la boule de fort est inscrite à l’inventaire français du patrimoine culturel immatériel.
Elle est née d’une pratique ancienne qui constituait à faire rouler dans des chemins creux des billons usagés (issus des moulins à grains). Ensuite, des espaces de jeu ont été réalisés en terre battue dans des jardins. La forme de la piste rappelle celle d’une coque de bateau de Loire.
Ce jeu consiste à lancer des boules pour s’approcher le plus possible d’un cochonnet appelé maître ou petit (d’une taille comprise entre 80 et 90 mm) afin de marquer des points. La difficulté provient du fait qu’un côté de la boule est plus lourd (plus « fort ») qui entraîne dans sa direction, et que les bords de la piste ressemblent à une section de gouttière (cf. matériel). Les boules peuvent mettre plus d’une minute pour atteindre leur destination, d’où des parties très longues, jusqu’à trois heures.
Une partie se joue généralement entre équipes de 2 ou 3 joueurs disposant de 2 boules chacun. Quelquefois les parties se jouent à 1 contre 1 avec 3 boules par joueur et même parfois à 4 contre 4 avec 1 boule chacun. L’équipe gagnante est celle qui a marqué 10 points la première. Dans une compétition, la finale se joue en 12 points.
Les particularités de ce sport de boules sont principalement :

  • une boule de 13 centimètres de diamètre, légèrement aplatie de chaque côté, en bois dur (buiscormierou frêne) ou en plastique, cerclée d’acier, dont la bande de roulement est décalée, donc asymétrique et réglable grâce à une vis coulissante vers le « côté faible » ou le « côté fort » (d’où le nom du jeu) ;
  • un terrain en forme de gouttière particulièrement grand : de 22 à 23 m de long sur 6 m de large, dont les bords longitudinaux sont relevés de trente à quarante centimètres ;
  • des chaussons de feutre, dont le port est obligatoire, pour protéger la piste en résine.
  • C’est un jeu d’opposition, la trajectoire de la boule est apprivoisée par la qualité d’un geste approprié. La boule de fort revêt un caractère culturel attaché au patrimoine de l’Anjou et à son histoire.Le jeu de la boule de fort et la vie sociale dans les sociétés demeurent parties prenantes dans les traditions populaires de la vie locale. Il se pratique entre amis ou en famille, on y gagne, on y perd, mais c’est le plaisir de jouer qui est vainqueur

C’est un support d’animation dans les hameaux, les villages ou les quartiers, se joue dans les sociétés, lieux de rencontres, d’écoute et de convivialité.
La pratique de la boule de fort est devenue le loisir favori des sociétaires fréquentant les sociétés d’hommes qui ont fleuri en Anjou au 18ème siècle
En 1970, le Maine et Loire ne compte plus que 350 sociétés. Un renouveau s’opère à partir de cette date. Les sociétés s’ouvrent aux « étrangers », aux femmes et aux enfants. De nombreuses compétitions fédérales sont organisées.
Plus qu’un loisir, la boule de fort devient une compétition, des commerçants, des artisans, des industriels, des notables dotent des concours.
En 2019, il existe 385 sociétés réparties sur cinq départements. La plus à l’Est est située à Blois dans le Loir et Cher, la plus à l’Ouest à Saint-Nazaire en Bretagne, au Nord c’est le Mans dans le Maine et au Sud Vexin dans les Mauges
Merci à Jean-Claude Carpentier vice- président de la Société De l’Avenir de Rochefort sur Loire

Suite à cette animation nous partons vers SAINT-AUBIN DE LUIGNE (au coeur des vignes) Domaine Des Barres chez Marina et Patrice ACHARD. Patrice nous présente son domaine et son activité.
Le domaine à été crée dans les années 30, développé depuis 1960 par Michel et Marie-Odile ACHARD le vignoble passe de 15 à 23 hectares.
Le vignoble est aujourd’hui constitué de 33 ha, dont 30 en AOC et sur des appellations bien connues et réputées : Anjou, coteaux du Layon, Savennières, Quarts de Chaume …
Marina et Patrice ACHARD sont présents sur le domaine pour produire, vinifier et commercialiser, deux salariés permanents viennent compléter l’équipe : Fabrice, gestion et conduite du matériel, André-Gilles, gestion du vignoble et des saisonniers. De nombreux saisonniers (taille, ébourgeonnage, palissage, effeuillage et vendanges) sont sollicités
L’ENVIRONNEMENT
La culture raisonnée mise en place depuis 20 ans sur le domaine
Enherbement tous les rangs ou un rang sur deux selon la vigueur de la vigne.
Travail du sol sur l’inter rang et sur le rang (jeunes vignes)
Apport de matière organique selon les besoins.
LE TERROIR
Le domaine possède de nombreux terroirs, de nature très différente, chaque terroir est vinifié séparément et donne lieu à une cuvée.
Les coteaux du Layon, terroir de schiste, nature de roches friables valorisant l’équilibre et la fraîcheur des vins moelleutexture sablo-limoneuse (Les Bruandières), schistes gréseux (Les Paradis), Veines de Sliplite (Les Mortiers, les casses), terres charbonneuses (les Malécots), Sous -sol carbonifère : Chaume, quarts de chaume, Le Savennières, terroir de schistes pourpres (les Bastes)
LES RAISINS
Pour une qualité optimum des baies, nous pratiquons l’effeuillage des vignes : les raisins sont mis au soleil, aérés, si besoin un éclaircissage est pratiqué (maîtrise du rendement). La majorité des raisins est récoltée à la main, pour le respect de la vendange. Les cuvées de Savennières, Coteaux du Layon, Chaume sont récoltées par tris successifs.
LE VIN
Vinification dans le chai rénové et modernisé en 2003, cuves thermorégulées…Elevage en cuves et barriques 6 à 15 mois.
Après la visite ………………..passage par la salle de dégustation
Merci à Marina et Patrice pour leur accueil
Texte Bernard et Monique Fleury

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