Martine, sereinement, elle roule, elle roule
Martine Lesauvage est arrivée au club en 2007 et depuis elle a parcouru des km et a fait beaucoup de progrès.
C’est au cours du séjour à Cambrils en Espagne, ce printemps, que l’idée m’est venue d’en savoir un peu plus. Faut dire que nous avons eu le temps de papoter dans les descentes où elle a eu la gentillesse de m’attendre !
Depuis quand remonte ce goût pour la pratique du cyclotourisme ?
Au début des années 2000, avec un groupe de copains de l’association de danse de Montigny, Alain et moi nous avions pris l’habitude de nous retrouver le dimanche matin pour aller faire du vélo en vallée de Chevreuse.
En 2005, renversée par une voiture j’ai arrêté quelques mois de rouler plus par peur que par obligation liée à une blessure. Cela ne m’a pas découragée puisqu’en 2007 j’ai repris le vélo, non sans appréhension dès qu’une voiture approchait.
En 2006, nous avons déménagé pour la 3ème fois à Elancourt et avons eu peu de temps pour rouler. Notre petit groupe de cyclos s’est alors modifié. Certains ont déménagé, d’autres ont intégré le VCMB.
En complément de la danse à Montigny, nous faisions du rock et du Lindy Hop à Maurepas. C’est là que nous avons rencontré des membres bien connus du CTM, Bruno Guasconi, Jimmy Gouband, Jean-Yves Pervis, alors forcément le pas vers l’adhésion au CTM a été vite franchi et c’est comme cela qu’en 2007 nous avons rejoint le club.
Etre adhérent d’un club permet de rouler en groupe ce qui me convient très bien. C’est plus convivial, ça permet de découvrir de nouveaux parcours et en plus, ça permet de progresser.
Tu roulais petite ?
Non, car j’habitais Lyon et je n’avais pas de vélo. Je « roulottais » l’été en vacances chez mes grands-parents, en Haute-Loire.
Tes débuts au CTM ??
J’ai fait une première sortie dans le GTV avec Bernard Lorguilloux comme capitaine de route. La semaine suivante, j’ai fait un nouvel essai dans le groupe 4 avec le même capitaine. Je suis restée des années dans ce groupe emmené par un « jeune capitaine de route » Michel Dautresme. Comme je travaillais, je ne roulais que le dimanche matin et ce n’est que depuis que j’ai arrêté mon activité professionnelle que j’ai réussi à intégrer le groupe 3.
As-tu participé au séjour du club ?
Mon premier séjour du club a été celui qui se déroulait à La Bourboule et depuis, chaque année, je participe avec Alain. Nous avons pu ainsi visiter de nombreuses régions. Dans la mesure du possible, j’essaie de participer aux organisations du club ; récemment nous étions dans le Vexin.
J’ai aussi participé à plusieurs flèches : la première jusqu’à Dieppe, les suivantes jusqu’à Nantes, au Mont St Michel et à Strasbourg cette année.
Tu es aussi une adepte des Semaines Fédérales ?
Adepte des Semaines Fédérales est un grand mot. J’ai participé à certaines : Niort, Nantes, Albi, Dijon et Epinal. La plus chouette fut celle qui s’est déroulée à Albi, car la région est vraiment très jolie ; j’en garde un bon souvenir, malgré la chaleur qui éprouvait durement les organismes. Celle qui s’est déroulée à Nantes était moins agréable, car Nantes est une grande ville et pour en sortir, ou y entrer, il faut longtemps rouler en milieu urbain. Cette année, c’est la ville d’Epinal qui nous a accueillis. Il y a fait très chaud et les petits parcours de 80 km (mais avec pas mal de dénivelé) m’ont bien convenu. J’ai découvert cette région en compagnie de Françoise Panetier (adhérente au CTM il y a quelques années).
Quelle que soit la région, il y a beaucoup de participants et les premières parties de parcours ne sont pas faciles, mais au bout d’une vingtaine de km, les pelotons s’étirent et on retrouve le calme. Pas sûr que je serais allée visiter ces régions sans les Semaines Fédérales !
En 2016, dans la foulée de la Semaine Fédérale de Dijon, nous avons aussi participé à la semaine franco-suisse à Pontarlier dans le Doubs, avec des circuits en étoile. La région est très verdoyante et pour moi c’était reposant de rouler au milieu de cette nature, malgré les difficultés liées au relief.
Ce printemps, c’est à Cambrils que j’ai fait mes premiers kilomètres en Espagne. Séjour très agréable : le matin vélo et l’après-midi tourisme sous le soleil et la chaleur, l’idéal.
Nous avons réalisé deux fois le Tour de Corse : une première fois en avril 2013 où nous avons roulé par tous les temps (soleil, pluie, vent et même grésil) et la dernière en septembre 2017 avec un temps idyllique sur les 10 jours (soleil, ciel bleu), c’était vraiment super.
Tu roules, tu roules mais pas seulement ; nous te voyons aussi au départ des rallyes du club ?
En tant que bénévole, je participe régulièrement aux organisations depuis mes débuts au club ; j’ai commencé par aider sur un ravito du 100 Audax avec un « pro du ravito » Yves Gueresky et maintenant je suis plutôt aux inscriptions et à la préparation des sandwiches pour Hauteurs et Vallées et Châteaux et Monuments.
As-tu des projets particuliers en cyclo ?
Pas de projets particuliers pour l’instant. Ce qui ne m’empêchera pas de participer à des organisations futures. Je suis contente des périples que j’ai réalisés depuis quelques années car chaque fois c’est un défi que je me lance.
Parlons un peu matériel, tu as quel type de vélo ?
J’ai un Trek depuis peu et avant je roulais sur un Cinelli. Pour l’entretien, j’ai la chance d’avoir un mari qui s’en charge.
Depuis quelques années, j’utilise un Garmin Touring (je confirme que Martine est à l’aise avec son GPS, pas comme ….). Pour moi, ça me permet de rouler l’esprit tranquille surtout dans les régions que je ne connais pas
Je roule, je m’adapte au terrain, au plat, aux bosses, je roule à mon rythme tout en en conservant un peu sous le pied « au cas où ».
Merci à Martine Lesauvage, discrète cyclo, qui a accepté d’échanger sur sa pratique !
Entretien avec Danielle CORS
Photos : Cyclos du CT Maurepas