Philippe FOURNIER : Et encore un brevet !
Le 26 mai 2018, Philippe Fournier se lance dans le BRM 400 km de Longjumeau.
Il quittera Longjumeau pour rouler tout d’abord à travers la Beauce, traversera la Sologne en passant notamment à Blois puis dans le Loiret pour revenir en Ile de France dans le département de l’Essonne.
BRM en solo réussi : BRAVO
Après les BRM200 et BRM 300, que j’avais faits en équipe avec Elise et Claude pour le BRM 200 de Mours et Jean-Yves nous a rejoints pour le BRM 330 de Bois-D’Arcy.
En arrivant sur le BRM 400 de Longjumeau, j’étais seul du CTM, sur une quarantaine de participants. La météo nous avait joué un mauvais tour pour le BRM de Noisiel, et mon emploi du temps professionnel ne me permettait pas de participer au BRM de Flin ; celui-ci à été réussi avec brio par nos copains du CTM.
Comme à mon habitude, je suis parti à mon rythme pour ne pas me cramer, surtout qu’il y avait des côtes au départ. Une fois sur le plateau de la Beauce, j’ai pu rouler tranquillement et j’ai commencé à rattraper quelques participants, dont Yves du Vélo Club Sancéen de Saint-Julien Les-Villas dans l’Aude, nous nous sommes entendus pour rouler ensemble, à partir du soixantième kilomètre, et ce, jusqu’à la fin. Yves fait souvent des BRM et a déjà fait le PBP.
Notre crainte était la météo, il y avait une alerte orange aux orages sur les départements de l’Eure et Loir et du Loir et Cher. Quand nous sommes arrivés aux alentours du premier point de contrôle à Longron, le ciel était très menaçant. Nous avons dîné, ainsi qu’une majorité des participants. Ce qui nous a permis d’éviter une averse.
Pour le deuxième point de contrôle à Blois, pas de pluie et température agréable. Là, Yves et moi avons rejoint un couple, Gérard et Elisabeth de l’USSA de Saint-Arnoult en Yvelines ; ce sont aussi des BRMistes confirmés et ils ont plusieurs BPB à leur actif. Nous décidâmes de faire équipe pour le reste du BRM. Nous voilà partis vers le prochain point de contrôle.
Sur la route dans la nuit, nous croisons un renardeau qui traverse devant nous, puis un sanglier qui sagement prend le chemin des fourrés et enfin un lapin qui fit de même. La nuit fût calme, sauf pour l’averse qui nous a rafraîchis.
Nous avons atteint le point de contrôle restant sans le moindre souci, la difficulté a été de trouver un café ouvert pour avoir notre dose de caféine.
Le plus dur furent les vingt derniers kilomètres quand la chaleur se fit de nouveau sentir, j’ai eu le soutien d’Yves, qui est resté jusqu’au bout avec moi.
Ce BRM a été une expérience enrichissante. Merci à tous ceux qui m’ont soutenu avant et pendant cette épreuve.
Texte et photos de Philippe FOURNIER
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